vendredi 1 avril 2016

The Assassin's Curse (The Assassin's Curse #1) - Cassandra Rose Clarke

Edition : Strange Chemistry
Date de publication : 2 octobre 2012
Nombre de pages : 298 pages
Genre : Fantasy
Ma note : 3.5/5

Quatrième de couverture :

Ananna of the Tanarau abandons ship when her parents try to marry her off to another pirate clan. But that only prompts the scorned clan to send an assassin after her. When Ananna faces him down one night, armed with magic she doesn't really know how to use, she accidentally activates a curse binding them together.






Ce que j'en pense :

Faites ici connaissance avec Annana: intelligente, débrouillarde et un brin insolente. Des qualités assez communes pour toute héroïne qui se respecte... Certes, mais ai-je mentionné le fait qu'Annana est un pirate ? Bon, la fille d'un pirate pour être plus exacte puisqu'elle ne possède pas encore son propre bateau mais quand même... Annana représente tout ce que l'on attend lorsqu'on pense au monde de la piraterie : elle est farouche, indépendante et ingénieuse. Mais par- dessus tout, elle est toujours prête à partir à l'aventure, encore plus lorsqu'il s'agit d'échapper à un mariage arrangé...

“I wasn't really going to go. I ain't so heartless I'm gonna let someone be struck down with pain on account of me. Even if that someone is a murderer and a liar. Hell, murderers and liars used to sing me to sleep.” 
AVENTURE est bien le mot clé de cette histoire. Cela faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait passer un si bon moment. Principalement parce qu'il est très difficile de s'ennuyer en compagnie d'Annana. Cassandra Rose Clarke nous offre ici un incroyable voyage qui m'a embarqué dès la première page : j'ai traversé le désert, j'ai vogué à bord d'un bateau-pirate, j'ai atterri sur une île magique, j'ai été confronté à une odieuse malédiction et plus important encore, je me suis lié d'amitié avec un assassin! Mais je reviendrai là-dessus plus tard...
“You know, that pissed me off. We'd traveled half around the world to get to him, and there were monsters chasing us and Naji's curse was impossible to break, and here he was cracking jokes about our professions.”
The Assassin's Curse est le genre de livre qui fait voyager et apporte un peu d'exotisme à votre vie. C'est typiquement le genre de livre dans lequel on aime se réfugier après une dure journée au travail et simplement à cause de ça, je suis capable d'oublier ses défauts et ne garder que le meilleur en tête.

Ceci étant dit, je me dois d'être honnête avec vous. Même si j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman, plusieurs choses m'ont embêté et m'empêche clairement de le noter au delà de 3.5. Pourquoi ? Majoritairement à cause du manque de développement de l'univers. Les idées de Cassandra Rose Clarke sont brillantes mais elles sont malheureusement que très peu exploitées et expliquées. Aucun indice et guère de description sur les lieux de l'action, très peu de détails sur les coutumes des pirates et encore moins sur la mythologie des assassins... C'est comme si l'auteur n'avait pas eu le courage d'approfondir son univers. Vraiment dommage car elle avait largement la place pour créer quelque chose d'exceptionnel!


Je pourrai dire la même chose de l'intrigue... Au fil du livre, le lecteur n'a pas le temps de réfléchir à deux fois avant que quelque chose de nouveau n'arrive, ce qui apporte un rythme intéressant au récit. Certes c'est bien... mais je n'aurai pas été contre davantage de développements...


Au-delà de tout cela (et je dois l'admettre), j'ai été un peu déçue par le personnage de Naji. Naji est l'assassin qu'Annana rencontre au début du roman. Il est un mystérieux compagnon de route et j'attendais énormément de lui. Comprenez-moi bien, j'ai beaucoup aimé Naji mais j'ai eu beaucoup de mal à cerner sa personnalité. Mystérieux et agile guerrier au début du livre, il devient au fur et à mesure introverti et plutôt faible au fil des pages. Il m'a souvent fait penser à un petit garçon perdu et incompris. Pas vraiment sexy, hein ? Mince, le gars est un assassin, il possède des pouvoirs assez cool et pourtant il ne semble jamais sûr de lui. Bizarrement, toutes ces contradictions font aussi que j'ai vraiment hâte d'en savoir plus à son sujet...

“I thought the assassin was moving kind of slow for an assassin. Maybe the magic had done something after all. Or maybe he felt sorry for me. That sort of thing happens among cutthroats more often than you'd expect." 
La relation entre Annana et Naji est plutôt bien menée puisqu'ils apprennent à se connaître et à se faire confiance progressivement et j'ai aimé les voir s'apprivoiser. Pourtant, j'aurai adoré davantage de romance. Pour être honnête, vu la malédiction qui plane au-dessus de leurs têtes, il n'ont pas vraiment le temps pour tomber amoureux mais quand même... Je n'ai aucune idée de l'avenir que réserve l'auteur à ses personnages et je serai bien incapable de dire de quelle manière leur relation va tourner ; ce qui est certain c'est que ce genre de relation sort de l'ordinaire et place ce livre complètement à part au regard du traitement de la romance !
“He smelled like magic and sweat and the sea, but there was something else beneath all that, something sweet and warm like honey, and just for a moment I didn't feel afraid anymore.” 
Pour conclure, The Assassin's Curse est un bon livre que je recommanderai à ceux qui éprouve le besoin de s'échapper dans un voyage guidé par une héroïne badass et servie par une plume unique.


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